Je commence à y croire. Ça me fait peur.
Peut-être jusqu’à la fin de ma vie je pleurerai le soir, seule, dans le noir, en pensant à lui. A son corps, tout maigre, contre le mien. A ses sourcils. A ses doigts, tout durs a force d'appuyer sur des cordes. A notre petit monde, que j'ai détruit. Moi même. Douée, n'est-ce pas ?
J'aimerais pouvoir croire que ça va s'arranger. Que je vais oublier, tout simplement. Pourquoi je n'y arrive pas ? Pourquoi je reviens tout le temps vers ce petit appart dans le 7ème, vers ce qu'il représentait pour nous, vers - enfin - l'erreur que j'ai faite ?
L'ironie. L'ironie, quoi. Très cruelle, en plus.
Je ne te reverrai plus, non ?
Je donnerai la moitie du monde pour pouvoir revenir dans le temps. Mais je le peux pas. Je vais donc garder ce monde pour moi-même. Et je l'utiliserai comme il se doit.
Je suis triste. Tellement.
J'en meurs.
Bez Twych słów, bez Twych rąk nie ma mnie.
Mimo tylu, pomyłek, i tak będę z Tobą.
Mimo tak wielu granic, i tak będę z Tobą.
Mimo tylu nieznanych, i tak będę z Tobą.
...i tak będę z Tobą.
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